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                TROIS MOIS AU-DELA DES ALPES.              195

homme écrivait sur la fin de sa vie, et qui peignent d'une
manière si douloureuse les angoisses du génie en face de
l'éternité ;
    « Porté sur une barque fragile au milieu d'une mer ora
geuse, je termine le cours de ma vie ; je touche au port où
chacun vient rendre compte du bien et du mal qu'il a fait. Ah !
je reconnais bien que cet art, qui était l'idole et le tyran de
mon imagination la plongeait dans l'erreur.
    « Pensers amoureux, imaginations vaines et douces, que
deviendrez-vous maintenant que je m'approche de deux
morts, l'une qui est certaine, l'autre qui me menace ? Non,
la sculpture, la peinture ne peuvent suffire pour calmer une
âme qui s'est tournée vers toi, ô mon Dieu, et que le feu de
ton amour embrase ! »            EUGÈNE DE LA COTTIÈRE.

    (La suite à un prochain numéro).