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16 CONSIDÉRATIONS SLIP. LA BOMBES. Le mot de Bombes, cessant d'avoir la même significa- tion territoriale, s'appliqua à toutes les possessions de Ja rive gauche de la Saône, dont s'empara François Ier, et, seulement à ces possessions tant dans l'archiprêtré que hors de l'archiprêtré , dans la Dombes comme dans la Bresse (i). C'est ce qui explique la configu- ration si irrégulière de cette souveraineté dont une partie était enclavée dans la Bresse , et qui, brisée vers les paroisses de Yillars, Bouligneux et Sandrans, se trouvait partagée en deux, en Haute et Basse Dombes (2). (1) Sur les 64 paroisses qui, d'après la carte du diocèse de Lyon, par Leclerc, composaient l'archiprêtré de Dombes, il n'y en eut que 37 qui firent partie de la souveraineté de Dombes. (2) « La Dombes, dont Tiévoux est la capitale, a 7 lieues de longueur et environ autant de largeur, ce qui peut être évalué à 26 lieues quarrées. « On peut diviser la Dombes en deux parties, la haute et la basse Dombes. Cette dernière est renfermée entre la rivière de Saône, le Franc-Lyonnais et les mandements de Villars, de Chà tillon et de Pont-de-Veylc, en Bresse- La haute Dombes est la partie qui se trouve enclavée exaetemenl'dans la Bresse, et qui comprend les clià tellenies de Chalamont, de Lent et du Chà telard. Toute la principauté se subdivise en 12 clià tellenies qui con- tiennent ensemble 7 villes, 50 autres paroisses avec leurs cures, plusieurs annexes, et en tout 225, tant villes que bourgs et villages. (EXPIUA-. Diction- naire géographique, t. 2, p. 664). » , La souveraineté de Dombes, formée par François I er , était composée : 1 ° de ce qu'Edouard II de Beaujeu donna à Louis II de Bourbon, par acte du 23 juin 1400, et qui comprenait Thoisscy, Montmerle, Saint-Trivier et leurs dépendances, avec tous les droits dudit sire de Beaujeu sur Chaneins, Bereins, Bcauregard, etc., ainsi que les châteUenies de Chalamont et de Lent; 2° de l'acquisition faite, le 11 août 1402, par Louis de Bourbon, de Humbert VU, comprenant Trévoux, Ambérieux et le Châtelard, avec leurs châteUenies, mandement et ressort. Les limites des possessions des princes de Savoie et des ducs de Bourbon, en la part de l'Empire, furent réglées par accord du 8 décembre 1441.