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232               MICHEL-PHILIBERT GENOD.

domi, que l'impérieuse nécessité nous force à accepter des
commandes qui ne sont ni dans notre nature ni dans le genre
de notre talent?
   La nomenclature des tableaux de notre compatriote sera
pour nous toute une révélation de ses tendances artistiques,
et nous la donnons ici d'autant mieux qu'un jour on viendra
l'y chercher. Si l'on négligeait moins les artistes de leitf vi-
vant, leur histoire serait ensuite plus aisée à faire et surtout
plus complète.
   M. Genod exposa, pour la première fois, à Paris, en
1819, deux tableaux qui eurent un grand succès et furent
achetés par le duc de Berry : l'un représentait la Bonne Mère
et l'autre l'Enfant malade. C'est devant cette toile que le roi
Louis XVIII dit à l'auteur : « Non seulement vous parlez aux
yeux, mais vous parlez surtout au cœur. »
   A cette exposition, M. Genod eut l'insigne honneur d'ob-
tenir 19 voix sur 40 pour le prix unique de genre ; son heu-
reux concurrent était Horace Vernet. Cela pouvait passer
presque pour une victoire. Aussi, la grande médaille lui fut-
elle décernée.

  M. Genod exposa :
   En 1821, le Mariage bressan, tableau qui fut acheté par
Louis XVIII et placé au musée du Luxembourg;
   En 1823, le Berceau vide, acquis par M. Elleviou et les
Adieux du soldat, acquis par le musée de Lyon ;
   En 1825, le Moine des Pyrénées, que Charles X acheta et
fit placer au musée du Luxembourg ;
   En 1827, VAmour et Psyché, le Chasseur qui a blessé son
chien, toiles acquises par M. Pellaprat;
    En 1829, le Phidias du canton de Berne, le Retour des
champs, achetés, l'un par M. Goupil, l'autre par la Société
des Amis-des-Arls de Paris :