Revue du Lyonnais » série 2 - n°3 ( 1851 ) » pp.233

                              m    LA SAONE.                               233
   Le Dictionnaire universel du commerce (tome II, page 778)
fait connaître, en ces termes, l'importance et la nature des
transports opérés sur la Saône en 1837 :
  « Le nombre des bateaux chargés qui ont navigué, tant en
remontant le cours du Rhône, qu'en le descendant, a été
de 6,000, dont 1,900 savoyardes, 2,100 bateaux de canal,
500 savoyardaux et bâches.
   « Ces bateaux ont transporté 900,000 quintaux métriques
de grains, 320,000 de fer, 800,000 de bois, 200,000 de plâtre,
200,000 de foin et paille, 60.000 de poterie, 250,000 de sable
et pierre, 900,000 de charbon, 420,000 de boissons et liquides,
650,000 de denrées coloniales et épiceries, drogueries, 100,000 de
verrerie.
  « Ces marchandises ont eu pour point de départ, de déchar-
gement et de passage, Besançon, Gray, Chàlon, Lyon, Givors,
Rive-de-Gier, Saint-Etienne, Valence, Avignon, Arles, Marseille,
Beaucaire, ainsi que les canaux du centre, de Bourgogne et du
Rhône au Rhin.
  « Les équipages de ces bateaux se composaient de 14,000
hommes.
   « Il y a eu de plus 2,000 bateaux naviguant à vide, et 1,000
trains de bois.
  « Les changements effectués au port de Mâcon ont été de
400 bateaux de vin pour Paris et de 400 bateaux de pierres pour
Lyon. »
   En 1849, la navigation ascendante de la Saône a transporté,
en marchandises de toute nature 229,825 tonnes 44 quintaux,
et la navigation descendante 479,318 tonnes (1)> Sur ces quan-
tités, le transport par les bateaux à vapeur a été ! de 179,030
tonnes.
  Les bateaux à vapeur ont transporté, en 1850, 225,690


  (1) Voici le détail des transports qui ont été opérés sur la Basse-Saône, en