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LOUIS-PHILIPPE D'ORLÉANS,
ÉTUDES BIOGRAPHIQUES.
Ne gua suspicîo gratis, ne qua simultatis.
(Cic).
QUATRIÈME PARTIE (1).
L'insurrection d'avril 1834 fut la dernière émotion popu-
laire qui troubla sérieusement le règne de Louis-Philippe,
avant l'éclatante catastrophe qui devait en amener le terme.
Mais une paix absolue n'était guère compatible avec l'ori-
gine tumultueuse de son pouvoir. Momentanément unis sous
l'impression du péril commun, pendant les premières an-
nées de la monarchie chancelante, ses partisans tendirent Ã
se diviser aussitôt que l'horizon politique parut reprendre
quelque sérénité. Dès-lors commencèrent pour l'établisse-
ment de juillet les embarras réels, ceux qui, n'exposant point
la société à un danger imminent, ne peuvent être conjurés par
l'emploi de la force matérielle, ou par un appel à ce besoin
de l'ordre dont le sentiment survit en France à toutes les
commotions civiles. Plus redoutables par leur caractère et
(r) Voir les livraisons i 6 r , 162 et i65, pp, 36a-4t6. p . 127.
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