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l'iG LOUiS-PHILIPPE D'ORLÉANS. obtinrent du ministère, et même, dit-on, du duc d'Orléans en personne, l'assurance qu'une telle intervention déterminerait l'irruption simultanée d'une armée française en Italie. Les insurrections eurent lieu ; mais les ministres de Louis-Philippe, cédant aux inspirations de sa timide politique, désavouèrent toute solidarité avec les insurgés et retinrent en France tous ceux des réfugiés italiens qu'appelait dans la Péninsule le cri de l'insurrection. Encouragé parcette défection, M. d'Appony, ambassadeur d'Autriche, annonça au Palais-Royal l'interven- tion prochaine de son gouvernement dans le duché de Mo- dène, et le ministère autsicilien accueillit par une notification analogue la déclaration du maréchal Maison, alors ambassa- deur h Vienne, qui interdisait formellement à l'Autriche l'en- trée des États romains. Le maréchal ressentit vivement cette injure et pressa son cabinet de prendre l'initiative de la guerre en jetant sur le champ une armée française sur le territoire pié- montais. Cette dépêche, remise le A mars au général Sébas- tiani, ne fut connue que le 8 mars de M. Laffitte, qui se plai- gnit de ce retard, mais n'obtint qu'une excuse frivole. Il offrit sa démission au roi, en la motivant soit sur ie mystère qui lui avait été fait, soit sur la tendance contre-révolutionnaire du gouvernement. Louis-Philippe résista obligeamment. Une conférence entre les ministres eut lieu le 9 mars ; mais on ne put réussir à s'entendre, et M. Laffitte lui-même conseilla au roi de faire appeler M. Casimir Périer. C'était aller au devant des vœux secrets de Louis-Philippe. Le nouveau cabinet fut formé le 13 mars. 11 se composait de M. Périer, ministre de l'intérieur et président du conseil, du baron Louis, successeur de M. Laffitte au département des finances. Le maréchal Soull avait remplacé précédemment le général Gérard au ministère de la guerre, où son impulsion habile et active, en rétablissant la discipline dans l'armée, s'était déjà manifestée par les plus heureux résultats. La simarre de Lhospital et de d'Aguesseau