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                JKAN-BAPTISTE-MAME NOLHAC.                     113

ner pour lui avec celle de l'histoire. Toutefois, les savants
étrangers, en Allemagne, en Suisse, en Savoie, anticipaient,
à son égard, sur le jugement de la postérité qui lui assignera
une des premières places parmi les Lyonnais dignes de mé-
moire. Un dès hommes les plus éminents du duché de Savoie,
Mgr. Rendu, évêque d'Annecy, ami de Jean-Baptisle-Marie
Nolhac, le regardait comme une des gloires littéraires de la
ville de Lyon etson amitié ne le trompait. Les grands etprin-
cipaux litres littéraires de ce savant, à l'illustration littéraire,
sont et seront toujours ses graves elbeaux travaux d'orientaliste.
   La vieillesse de Jean-Bapliste-Marie Nolhac fut toute ex-
ceptionnelle. Dans un grand âge, il avait conservé une éton-
nante verdeur de corps et d'esprit, et rien ne paraît plus
prématuré que sa fin, quand on se rappelle celte vie si pleine
de force. Sa mort que rien ne faisait prévoir, nous a tous
frappés comme un coup de foudre ; celle vigoureuse et belle
nature que nos derniers orages politiques n'avaient point
ébranlée, s'est tout-à-coup éteinte.
   Jean-Baptiste-Marie Nolhac est mort comme il avait vécu,
en catholique rigide et fervent. Je n'ai pas besoin de dire ce
que tous nos lecteurs savent, c'est qu'il appartenait à une des
plus honorables et des plus honorées familles de Lyon. Voici
J'épitaphe que j'ose proposer pour sa tombe :

         JOAN. BAPTISTAE MAR. NOLHAC
           INVESTIGATORI ARCANORVM
                  LING. ORIENT
                PAVCIS SECVNDO
       ERVD. ARCHEOL. LITTERAT. LITVRG.
                FRAT. ET NEPOT
     NE VIRO CHRISTIANLSSIMO DOCT. OPTVMO
      QVIII. AVGVST. M DCCC XLVIII DECESS1T
        MONIMENTVM IN PATRIA DEESSET.

                                           Joseph   BABD.

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