Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                       DU TEMPLE D'AUGUSTE.                               33

opinion contraire à celle reçue jusqu'à nos jours par les his-
toriens de Lyon, il n'en reste pas moins prouvé d'une manière
irrécusable que nous devons voir dans la tradition constante
que nous avons signalée plus haut, et qui, aux yeux de tous
est si respectable par sa haute antiquité, et non point dans
l'existence d'un monument du paganisme qui n'a jamais pu
être élevé dans cet endroit, le seul motif qui fit choisir, au
IVe siècle, ce lieu encore désert et en dehors de la ville pour
y élever la calhôdrale de Lyon. Cet emplacement n'avait-il
pas un titre sacré à cette préférence, puisque c'était dans ce
lieu et sur ce sol môme reconnu et vénéré encore de nos
jours, c'est-à-dire depuis 1700 ans, comme le berceau du
christianisme dans les Gaules, que, par le ministère de Pothin,
s'était élevé le premier autel consacré au culte du Christ.
    M. Auguste Bernard dit encore en faveur de son opinion
 que le quartier où il place le temple d'Auguste était proba-
 blement aux premiers siècles le seul de la presqu'île qui fut
 réellement en terre ferme, et put recevoir une aussi impor-
 tante construction, comme il est encore le seul qui ne soit
 pas miné et envahi par les eaux lors des inondations de la
 Saône et du Rhône.
    Les renseignements qui ont été fournis à l'auteur sont tout-
 à-fait inexacts. Dans les inondations ordinaires, il est vrai

par ordre du cardinal de Tencin, soit pour assainir l'église, soit pour avoir
un lieu de sépulture pour les gens notables. Ce souterrain est rempli d'un
nombre prodigieux d'ossements humains.
   Enfin, en 1824, furent achevées la nouvelle sacristie et les boutiques qui
existent du côté de la place de la Fromagerie. A la même époque, la res-
tauration du chœur fut commencée sous la direction de Pollet. On établit
un passage souterrain pour communiquer de la crypte Saint-Pothin aux cata-
combes creusées en 1735, et, de nos jours, nous voyons par les soins et le
talent de M. Benoit se compléter l'achèvement de la façade, cl l'érection
de la seconde tour, sur la porte de droite.
  Voir, pour plus de détail, Lyon ancien et moderne, art. Saint-Nizier.