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INSCRIPTION ANTIQUE RELATIVE A LYON. Dans la 122e livraison de la Revue, nous avions rappelé l'ins- cription latine d'un monument connu sous le nom de Tombeau des Deux Amants, ou Amands, sans qu'on sache ce que fut ce monu- meni, ni pourquoi il avait reçu un tel nom. Aujourd'hui, nous lisons dans le Journal d'Agriculture (octobre 1845), publié à Bourg par les soins éclairés de M. Milliet-Bottier, quelques observations que veut bien nous adresser M. J.-B. Jauffred, l'éditeur récent d'un poème de Philibert Collet, poème dont nous avons dit un mot. Il se trouve que M. Jauffred possédant un Nou- veau Voyage de France, par M. L. R. (dernière édition; Paris, M. DCC L. page 105), a rencontré dans ce livre une inscription que l'on voyait alors au cloître de Saint-Jean, dans la maison du comte de Chalmazel, chantre de cette église. L'inscription est ainsi conçue : D. M. T?rP ]Y/|'emociœ attecnx T. CLAVD1I AMANDI III. VIR. AVG. LVDG. PATRONO SANCTIS SIMOCLAVDII(l)PERE GRINVS ET PRIMICE NIVS LIBERTI ET HE REDES. P. C. Ce serait là le second des Deux Amands, selon l'historiette ra- contée dans le Nouveau Voyage ; mais il y a des difficultés de tout (i) M. Jauffred lit ainsi, mais n'est-ce point CLAVDIVS qu'il y a dans son livre ?