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DE PARIS A LA MÉDITERRANÉE. 211 près de là , Bellecour et la rue St-Dominique, où les mai- sons ont une si grande valeur; 2° que cette opération n'est possible qu'avec l'assistance d'une loi qui modifierait les for- mes actuelles de l'expropriation publique, en l'étendant au delà du périmètre strictement nécessaire; 3° qu'il serait déraisonnable d'imposer à une concession de rail-way, une spéculation étrangère à son but, surtout en présence d'une loi qui a fixé un maximum de jouissance ; 4° que la question de la traversée de Lyon ne peut pas rester plus longtemps indécise, et dès lors permettre d'attendre les dispositions favorables d'une législation nouvelle ; 5° qu'un embellisse- ment local ne saurait être mis à la charge de la France entière, ce qui aurait lieu si l'ouverture du chemin venait à être relardée par le fait de cette combinaison d'intérêts ; Considérant, accessoirement sans doute, qu'un pont via- duc élevé de six mètres au dessus du fleuve et des quais de la Saône, dans le centre de la ville, briserait désagréa- blement les lignes au gracieux contour d'un bassin qui, lorsqu'on aura fait disparaître l'ancien pont de Pierre et ses lourds abords, sera du plus magnifique aspect ; Considérant que la ville de Lyon ayant un très grand intérêt à voir arriver dans ses murs le chemin du centre, il lui importe de préparer ce résultat par de sages prévisions, et l'appel de tous ses vœux ; que l'ouverture du souterrain de Fourvière, et une grande élasticité d'espace, aux lieux des gares, auront la plus haute influence sur la réalisation, sans cela difficile, de cette heureuse éventualité ; Considérant que le tracé par les Brolteaux, très recom- mandable comme élude, comme travail de science, comme économie de parcours, comme rapprochement de distance, comme richesse pour une localité pleine d'avenir, a, indé- pendamment d'autres défauts, le défaut irrémissible de trailer Vaise, Serin et tout le bassin de la Saône, à Lyon,