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de beaux plâtres de plusieurs statues du Musée Napoléon,
et beaucoup d'ornements du Musée d'architecture, que nous
devons aux soins du savant architecte M. Léon Dufourny.                                                      \
   €e temple des arts est aussi la demeure des prêtres qui le
desservent. Le directeur du Musée, M. Artaud, doit natu-
rellement l'habiter. J'ai vu chez lui une jolie collection de
lampes, de figurines, et de tout ce qui compose le cabinet                                                   '
d'un antiquaire. J'y remarquai une belle urne d'albâtre zo-                                                  \
née, et une patère avec le manche en forme d'un bélier de
siège, de môme matière (1) ; le curieux poignard trouvé à
Grussol, dont il a donné la figure et la description dans
ce journal (2) ; quelques sceaux antiques, et surtout un grand
moule parfaitement conservé d'un vase de terre rouge gau-                                                    ;
lois qui avait des ornements en relief, et plusieurs autres
fragments de creux ou moules du môme genre. Toutes ces
pièces onl été trouvées dans la manufacture de Clermont                                                      I
en Auvergne, qui était une des principales de la Gaule.
M. Artaud me fit voir aussi une collection de dessins des
mosaïques qui onl été découvertes dans le midi de la France,                                                  j
et un recueil de tous les monuments du déparlement du                                                        -\
Rhône. Ces recueils prouvent son assiduité constante, et sont                                                 j
le fruit de son zèle persévérant.                                                                            <
   Je regrettai beaucoup de ne pouvoir visiter l'atelier de                                                   j
M. Richard, et de ne pas voir le beau tableau qu'il prépare                                                   j
pour la prochaine exposition ; il représente, dit-on, la sœur                                                 j
de Montmorency pleurant sur le buste de son frère au mo-
ment où on lui annonce la visite du cardinal de Richelieu. Le
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  ( i ) Ces pièces ont été trouvées, avec d'autres que j'indiquerai, dans le                                     j
jardin appelé Lavanel,        près de Montpellier. Voyez, dans les Mémoires de
la Classe des beaux-arts de l'Institut,                     tome I V , page 4 7 , le rapport            de       i
M. Mongès sur ces découvertes.
  (2) Ami. t S i i , t. I I I , p . n i j .