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178                   FORTIFICATIONS IÃK LYON

demi-tours, dont Tune renfermait porte et poterne pour entrer dans
les fossés. Entre la tour Peyrolier et la tour Bonin, on comptait
144 toises, et l'on rencontrait successivement la tour de Beron,
deux demi-tours et sept chiffes.
   Les tours Bonin et Serpolet étaient à 99 toises de distance, elles
avaient enîr'elles deux tours et cinq chiffes. La tour Serpolet était
à 117 toises du château de Pierre Scise, et elle en était séparée par
la tour de la Batière, la demi tour de Rippant, la chiffe d'Amillet
et le poste près de la serve de Pierre-Scise. En dehors de cette en-
ceinte continue de Fourvière se trouvait l'ancien cloître de Saint-
Just qui comprenait avec toutes ses dépendances le faubourg Saint-
Irénée. Ce vaste plateau fut entouré d'une muraille analogue à la
précédente. Elle s'étendait de la porte des Farges à la porte Saint-
Irénée, venait se rattacher à angle droit sur l'enceinte en arrière,
près de la porte de Trion, et formait ainsi les trois faces d'un qua-
drilatère de 100 toises environ de côté. La face parallèle au mur de
ville était flanquée par deux tours et par la porte Saint-Irénée. La
face sud était défendue par trois tours et la face nord par deux tours
et la porte de Trion.
   A la porte de la Roche, la Saône était traversée par une chaîne
longue de 51 toises et pesant 75 quintaux ; elle fut payée 225 francs,
c'est à raison de 3 francs le quintal, le quinzième de sa valeur ac-
tuelle.
   Une autre chaîne de 70 toises de longueur et pesant 80 quintaux
s'étendait sur la Saône entre Saint-Georges et Ainay, vingt-huit au-
tres chaînes étaient mises aux barrières de la ville du côté du
Royaume, et de petits navires armés, nommés coreyères, défen-
daient les chaînes de Saône.
   Entre les deux rivières, l'enceinte s'étendait de la place actuelle
des Boucheries à la hauteur du pont Morand. Elle se composait
d'une tour sur la Saône pour défendre le passage lorsque les eaux
étaient basses; des deux portes de la Pêcherie et de la Lanterne,
plus de six autres tours dont la dernière se trouvait sur le Rhône.
La tour sur Saône était de Jehan le vieux et le pont jeté près de la
 porte de la Pêcherie pour traverser les Terreaux ou lieux maréca-
geux était de Chatel le vieux.