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 108                               CHRONIQUE.

   ] | p a r u t , en r8?-4, une Collection de lettres de Nicolas Poussin    (Paris,
 !)idot, in-S°), dans lesquelles plus d'une lois il est question de ce même
 Cerisiers, mais c'est à tort qu'une note de la page 3 - 8 le suppose Lyonnais,
 car les Lettres montrent assez que c'était un marchand parisien, qui seule-
 ment passa quelque temps à Lyon. Jacob Spon (Recherche, etc., pag. 2 i 3 ) ,
 le met au nombre des Ciu-icvx de Paris,        et en ces termes : M.       Cerisiers,
vis-à-vis    S. Mederic, tableaux du Poussin.
   C'était par la voie de Lyon que Poussin taisait parvenir ses toiles; il les
adressait dans notre ville soit à Cerisiers, soit à Hugues de la Belle, autre
marchand, rue de Flandres (Pag. 24.3 et 2S2 des          Lettres).
   Nicolas Poussin était lié avec Jacques Stella. "Vers la fin d'avril 1642,
Stella vint à Lyon, où il devait passer tout l'été (Ibid. pag. 8 6 ) ; Poussin
espérait se servir de lui pour des envois à Rome (Ibid., pag. 100), mais
il dit plus tard, le 18 septembre de la même année, que Stella               définiti-
vement l'a mal servi (pag. 113). André Felibien nous a'eonservé quelques
fragments de la correspondance de Poussin avec Stella ; ils se trouvent dans les
Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excellents peintres anciens et
modernes, au tome I I .
   Une lettre de Poussin, parmi celles de la Collection dont nous avons dit
un mot, nous montre comment se sont éloignées de nous la plupart de nos
antiquités. Eu 1647, un certain Thibaut, fut retardé à Lyon par quelques cir-
constances qui le servirent admirablement, car il rencontra          cinquante-deux
morceaux de sculpture,    tant bustes antiques que figures de marbre, qu'il a eus,
il faut le dire, pour rien. (l'ag. 255). Ainsi en était-il de beaucoup d'autres
richesses.
  — L'Académie de Lyon a également souscrit pour une somme de 5o francs
à la statue que la ville de Monldidier doit élever à la mémoire           de Par-
mentier. Nous rappellerons que feu M. Grognicr vers 1820, et M. Mouchon,
en t84 3 , ont fait l'éloge de ce célèbre agronome.