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DU î1. I>E eoi.omA. 15;! el des bouillons pour la nourriture des pauvres, des boissons à peu de frais pour leur rafraîchissement, et enfin des remèdes salutaires pour leur santé. C'est ce soin qu'il a de toutes les églises qui attire sur lui une foule d'affaires qui l'assiègent tous les jours, el qui l'ont obligé, pour pouvoir respirer, d'im- primer ce Recueil dont il favorise le Public. A Lyon, ce l;ï juillet 1693. » Voici maintenant à quelles réflexions l'abbé Renaud s'était livré. < Tout est divinement tourné dans cette approbation ; il n'est • pas jusqu'aux potages des pauvres, où l'illustre Approbateur ne fasse entrer un certain sel qui plaît extrêmement aux gens de bon goût. Tous ceux qui ont l'honneur d ; connaître l'au- teur de ce livre (et qui ne le connaîtrait pas ? son zèle univer- sel le fait connaître à tout le monde), conviennent que l'Ap- probateur Officiai a caractérisé l'Auteur Curé; que ce caractère est indélébile, qu'on le trouvera gravé profondément dans la mémoire de la postérité la plus reculée, el qu'enfui une a p - probation si juste peut servir à M. Chouiel d'oraison funèbre après sa mort, selon la belle pensée d'un homme égale- ment considérable par sa piété, par son sçavoir el par sa charge. > • L'abbé Joly consulta cinq ou six exemplaires de la Manière de parler la langue françoise afin de voir si l'approbation se rencontrait ailleurs que dans le sien: il ne la trouva dans au CUTI, et pensait, réflexion faile, que Renaud pouvait bien l'avoir donnée de bonne foi. Les sincères éloges qui sont adressés à l'Approbateur en d'autres endroits de la Manière de parler la langue françoise, paraissaient justifier celle con- jecture. Si André Renaud donnait l'approbation pour un m o - dèle de style et de goîil, quel était donc son goût, à lui per- sonnellement.' IV La Doctrine el la Pratique du Jubilé cl des autres indul- gences, selon VEcrilure, les Conciles, le Saints Pères, les Doc-