page suivante »
SIMULACHRES DE LA MORT, TAR HOLBEIN1. Au commencement du xvr" siècle, la ville de Lyon sem- blait parliculièremenl destinée à propager en France le génie ( i ) Nous empruntons ce chapitre à un travail publié, il y a déjà quelques mois, et qui a pour titre : La Danse des Morts, dessinée par Ilans Jlolbevi, gra- vie sur pierre par Joseph Schlollhaucr, professeur à l'Académie de Munich; ex- pliquée par llippolyle Forloul, professeur à la Faculté des Lettres de Toulouse; Paris, J . Labilte, in-12. — P r i x : i 5 fr. Ce sujet, si curieux et si original, qui tient une assez grande place dans l'histoire de l'art, à la fin du mo\ en-âge, a clé étudié par M. Forloul avec un savoir plein de sobriété et de bon goût. Le jeune é o r n a i n pense que l'ex- pression de Danse Macabre, qui est au fond la même que celle de Danse des Morts, est née des peintures du Campo Santo de Pise, où les fresques d'un grand artiste ont mêlé le moine saint Macaire à des scènes religieusement