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435 Alors, ces éternelles pierres. Monuments des anciens héros, Voyaient de leurs cimes altières Passer patients et bourreaux : Elles riaient d'un ris farouche, En entendant l'humaine bouche Prononcer l'arrêt sans recours; Et lui renvoyant l'anathême, N'accordaient au juge lui-même Qu'un vain sursis de quelques jours. Tout est rentré dans le silence... Si ce n'est ces jeunes ormeaux. Dont le zéphir parfois balance Les verts et flexibles rameaux. A cent pas sur l'autre colline, S'agite une ville voisine (1) ; Ici règne un calme de mort. Lassé de ses efforts débiles, Sur ces rocs toujours immobiles Le temps immobile s'endort. J. DEMOGEOT. 10 mai i 8 4 3 . ( i) J.migres.