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Les lithographies sont d'une belle exécution. Le Moiil-Sainl Michel, la
l'ontaine d'Amboise à Clmnmit, la Chapelle dp Murot aux environs de lîredon,
la Vue intérieure de la cathédrale de Clennnnt l'errand, le Château d'Aurillac,
dus aux crayons de plusieurs artistes distingués, MM. Tudot, Sagot cl Holslein,
sont parfaitement rendus. Une gravure au trait, d'une grande netteté et du
même format iu-folio, est jointe à ces livraisons ; elle représente un bas-re-
lief du maitre-aulel de la chapelle de Saiul-.Tulien, dans l'église de Brioude.
L'église de la Chaise-Dieu a fourni diverses études sur la Danse des Morts.
Ce sujet chéri du moyen-âge, reproduit sur plusieurs travées de nos monu-
ments religieux, et qui a exercé tour à tour les pinceaux d'Orcagna et d'Ifol-
bein, est emprunté à des fresques du XV e siècle. L'artiste a parfaitement
conservé le style et même la couleur de la peinture originale. Son calque,
d'une scrupuleuse fidélité, est une réduction à 0,073 pour mètre.
ATous engageons tous les amis des beaux arts et de nos antiquités na-
tionales à souscrire à ce bel ouvrage, soit dans noire bureau, soit chez
M. Desrosiers, à Moulins. On ne saurait trop encourager un dévouement si
intelligent pour la science.
— On annonce que le roi \ient d'accorder à M. Dardel, architecte de
la \ille de Lyon, la décoration de chevalier de l'ordre royal de la Légion-
d'Honneur.
— M. Oilardin, procureur du roi à L y o n ; M. Desprez, ancien bâtonnier
de l'ordre des avocats à Lyon et membre du conseil-général; M. Billiet,
ancien administrateur des hôpitaux et beau-père de M. Terme, maire de
Lyon ; M. Faure-l'eclet, membre du conseil municipal, viennent d'être nom-
més chevaliers de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur.
— M . l'eysson, médecin principal de première classe à l'hôpital mi-
litaire de Lyon, vient d'être élevé au grade d'officier de l'ordre royal de
la Légion-d'Honneur.
— Deux découvertes intéressantes pour les archéologues viennent d'être
faites l'une dans les démolitions d'un bâtiment dépendant de l'ancien châ-
teau de Ouincieux, et l'autre dans celles de la rue de Bourbon. Le premier
objet, se rapportant au moyen-âge, est une coulcvrine qui était entièrement
cachée dans l'épaisseur d'un mur ; le second est une grande amphore ro-
maine encore remplie d'une matière qui paraît avoir été un liquide passé
avec le temps à l'étal solide.
Le conseil d'administration du chemin de fer de Saint-Etienne à Lyon
a confié à M. Seguin aîné la reconstruction du pont de la Mulatière.
D'après le dernier vote de la chambre des députés, M. Seguin \ient
d'arriver à Lyon pour préparer les travaux.