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poingl comme s'il faisait une menace à son compagnon. Le troisième           génie
suit, en volant, le mouvement des précédents, et offre k l'automne un        rai>in
qu'il tient à la main.
  Quant à la quatrième saison, ou l'Hiver, elle est représentée sous la figure
d'une femme d'un âge avancé, et qui a la tête, les épaules et les cuisses cou-
vertes de son manteau. Elle se voit de profil comme l'Eté, et tournée aussi
à droite ; l'animal sur lequel elle est assise, et sur la croupe duquel elle
appuie sa main droite, se trouve, ainsi que le bœuf de l'Eté, sans doute
pour les mêmes motifs, dans l'attitude du repos, et tourné du même coté.
Il n'en reste que la partie postérieure, toute celle de devant a été emportée
par la fracture dont nous avons parlé ; de là la difficulté      de reconnaître à
quelle espèce appartient l'animal. Nous le considérerions volontiers comme
un sanglier, premièrement parce que sur la partie conservée l'artiste qui a
ciselé le vase paraît a\oir voulu exprimer, par des traits qui ne se voient pas
sur les animaux précédents, la rudesse des soies propres à ce dernier, et se-
condement parce que le sanglier, l'un des animaux auquel les anciens fai-
saient la chasse pendant l'hiver, pouvait, être donné pour attribut à cette saison.
Par l'effet de la même cassure on ignore ce que l'Hiver tenait de la main
gauche. Deux génies, se soutenant dans les airs avec leurs petites ailes, se
voyaieni, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. Il ne reste que la tète de
celui-ci. Quant au second, la tète couverte d'un capuchon, d'une main il tient
par les pattes deux oiseaux morts, et de l'autre un pédum, ou bâton recourbé.
Il forme ainsi l'attribut de la chasse et aussi celui de l'hiver, pendant lequel
elle avait lieu principalement chez les anciens comme chez les modernes.
  La bande inférieure, beaucoup plus petite, est un tableau de la mer. Sur
les flots voguent des mousties marins. On y remarque deux chevaux et deux
lions marins avec de longues queues de poissons enroulées, et portant chacun
un génie sur sa croupe. On y voit aussi les produits de l'empire de Neptune,
tels que des coquillages et des poissons, et les attributs de la navigation : un
aviron et; un ancre.
  Les   ornements de ce vase offrent une composition des plus gracieuses,
et remarquable par la beauté des figures, par la pureté des contours et par
un modelé qui, malgré le peu de saillie du relief, rend très-bien la nature.
11 est à regretter que la gravure ne les ail pas reproduits dans toute leur
perfection, et soit restée beaucoup au-dessous du dessin d'après lequel elle
a été faite. Soit que l'on considère le monument dont il s'agit ici sous le
rapport de la matière, soit sous celui de la forme, de la richesse et du
mérite des ornements, soit enfin sous celui du procédé de l'art par lequel
ceux-ci ont été exécutés, il se range sans contredit parmi les objets les