Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
hle dans la presse politique, et à qui, nous ne craignons pas de le dire, ses
nouvelles productions assigneront     le   premier rang parmi nos publieistes.
Depuis Carrel, rien d'égal ne s'est montré pour la fermeté du style, la lucidité
de la pensée, le sens profond et pratique des affaires. Quand nous aurons
nommé M. Anselme Petetin, nos lecteurs lyonnais qui le connaissent verronl
que nous ne disons rien d'exagéré.


  M. Achille Jubinal vient de fonder à Montpellier une Revue (ht Midi qui
est appelée à favoriser et à développer encore dans ces contrées le mouvement
littéraire et scientifique. Déjà M. Paya, à Toulouse, avait élevé sous le même
litre une tribune, muette à celte heure, mais qui a contribué largement à l'éman-
cipation intellectuelle de la Fiance méridionale. La publication de M. Achille
Jubinal continuera cette Å“uvre. Les deux livraisons parues contiennent d'ex-
cellents travaux dus aux noms reeommandablcs de MAI. les docteurs Lalïemand
et Lordat, de MM. Achille Jubinal, Laurens et Kenouvicr, et des vers gra-
cieux comme savent en faire MM. Méry et Alexandre Dumas. Nous aurons
l'occasion de revenir sur la lievue dit Midi.
  — M. Rittiez donne suite à son travail sur la Loi morale et nous l'en félici-
tons. La deuxième partie : LIEERTII. • M^ciiss.rÉ, qu'il a fait paraître, sera, dans
noire prochaine livraison, l'objet d'un examen spécial. En attendant, nous en-
gageons vivement l'auteur à nous inilier un jour à l'ensemble d'une œuvre phi-
losophique à laquelle il a cherché, nous le savons, à rattacher toutes les ques-
tions sociales.
  — Nous recevons à l'instant le Catalogue de la collection d'objets           d'art
formée à Lyon , par M. Didier l'élit.           Gel amateur éclairé ne s'est pas
décidé, sans de grands déchirements, à la dispersion de tant de richesses
artistiques péniblement réunies. Mais il lui a fallu obéir à des devoirs de posi-
tion et de famille. Avant de procéder à la voie des enchères, comme il va le
faire à Paris le i 5 mars, il a épuisé auprès de la ville de Lyon et du gouverne-
ment tous les moyens pour que cette collection, œuvre de toute sa vie, restât
au prix qu'elle lui coûtait, la propriété de Lyon ou de la France.
   C'est avec un amer regret que nous voyons ce précieux trésor d'antiquités
françaises ( 8 r o pièces), échapper sans retour à noire cité, et se disséminer
bientôt à l'étranger entre les mains de quelques amateurs. Lyon perd, de son
plein gré, en cette circonstance, une occasion unique et irrétrouvable de se
former un Musée d'objets du moyen-àge. Les arts et l'industrie y eussent
pourtant trouvé leur compte.
   M   Didier Petit a fait suivre son catalogue de deux curieuses notices:
l'une sur le crucifix, et l'autre sur les émaux et sur les émaiileurs de Limoges.