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-2;> 9 du inoins qui occupent une certaine place dans l'histoire de notre province, de notre cité. La notice sur M. Artaud, fondateur de notre Musée lapidaire, est rédigée avec soin; l'auteur toutefois se trompe eu lui attribuant un chapitre intitulé : Le tombeau de Karcissa, qui fut inséré dans la Revue de Pa- ris., il y a quelques aimées déjà , et qui était de M . Alfred de Terrebasse, ex-député de l'Isère. C'est par erreur également qu'il appelle Dupuy, un curé de Saint-Nizier de Lyon, que le Calaloijue des Lyonnais dignes de mémoire, nomme Benoit Pays. En parlant des divers journaux dans lesquels M. Antoniii de Sigoycr a inséré des odes ou des poèmes, M. Barjavel cite entre autres les Mc'lod:es poétiques, qui sont un recueil publié en 4 volumes in-fi" par l'auteur de ces lignes, et non pas un journal. Du moins, nous ne croyons pas qu'il y ait eu de feuille litté- raire avec le titre de Mélodies poétiques. Dans celle, Revue tome T, pag. i 5 4 , nous avons écrit quelques pages sur un jésuite qui enseigna plusieurs années au collège de la Trinité, à Lyon. C'est le P. Valoris. D'après les manuscrits que possède la Bibliothèque de Lyon, nous avons fait connaître de ce Père dillérenls ouvrages que M. Barjavel ne pouvait mentionner, lui qui écrivait loin d'ici. A moins qu'il n'ait eu des cocunienls d'une autorilé irréfragable, nous croyons pouvoir rejeter quelques dates concernant la vie du P . Valoris, car les manuscrits de Lyon ne s'accor- dent pas avec les données de M. Barjavel. Parmi les personnages qui ont séjourné à Avignon, M. Barjavel aurait pu mentionner surtout Molière, qui s'y lia d'amitié avec le peintre Mignard. On étendrait davantage dus observations de la nature de celle-ci, qu'il n'en résulterait rien de grave contre le Dictionnaire de M. Barjavel. Il est impos- sible de toucher à tant de questions biographiques et bibliographiques sans errer quelquefois. Les livres manquent souvent, et encore, lorsqu'on a réuni les matériaux nécessaires, n'y a-t-il pas toujours moyen d'arriver à la vérité. — M. l'abbé Greppo, vicaire-général de P>elley, et membre correspondant de l'Académie îles Inscriptions, a publié, vers la fin de 1842, un Mémoire sur tes voyayes de l'empereur Hadrien et sur les médailles qui s'y rapportent ; Belley, iu-8", de 2/|t> pages. Nous parlerons de cet ouvrage dans un chapitre cou- sacré spécialement à l'empereur Hadrien, à la Villa Adriana et à quelques particularités concernant ce grand prince. Au mois d'octobre de la même année, M. Greppo a fait paraître également trois Dissertations relatives a l'histoire du eulte des reliques dans l'Antiquité chrétienne; Lyon, Périsse, in-S° de 100 pages. Ces curieuses dissertations ont été imprimées comme remarques dans notre traduction des Œuvres choisies de saint Jérôme.