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160 plus favorable de l'élal du commerce entre les colonies et la France arriverait à supposer q u e , depuis dix a n s , ce commerce est slalionnaire, et, d'autre part, les plaintes des colons , plaintes confirmées par les faits , donneraient la preuve que, depuis dix ans, ce commerce perd. Malheureuse- ment ce dernier résultat paraît le plus conforme à la vérité! 11 faut remarquer que les pertes éprouvées par les colonies sont d'autant plus fâcheuses qu'elles sont un dommage absolu et sans compensation. Ces perles n'ont pas seulement une action funeste sur la prospérité des colonies, elles réagissent fatalement sur la prospérité générale du pays. On reconnaît l'exactitude de celle asserlion pour peu qu'on examine les éléments dont se compose le commerce colonial. Le relevé suivant, emprunté comme la plupart des documents cités dans cet écrit, aux statistiques publiées par le gouvernement, facilitera cette étude. IMPORTATIONS DES COLONIES E S FRANCE. ' IJIFFÉI ENCL:S E A 1826. MARCHANDISES. 1820. 1832. 1840. | " ^ ° LN PLUS. I:N MOINS. R mes_ K mes mes K. K . S' CKES. 09,500,000 82,200,000 71,800,000 CAVES. 4,000,000 2,300,000 2,100,000 5,500,000 1,900,000 DIVERSES. 900,000 3.000,000 5,900,000 5,000,000 TOTAUX. 74,200,000 87,500,000 82,800,000 E XPORTATIO S'S DE FRANCE AUX COLONIES. ~ ! VINS. Litres. 1 5 , 1 0 0 , 0 0 0 13,500,000 1 0 , 9 0 0 , 0 0 0 4,200,000 FARINES. K m , S •4,000,000 4,000,000 8,100,000 4,100,000 » > «MORUi'S. 2,900,000 2,900,000 5,100 0 0 0 200,000 DIVERSES. 15,700,000 11,400.009 1 1,500,000 '2,400,000 TOTAVK. 55,700,000 51,000,000 35,400,000 1