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l'exploitation de cette pèche: en 1840, 70 bâtiments montés
par 2670 marins fiançais et 11 marins étrangers étaient em-
ployés à celle exploitation.
   La pêche de la morue par les armements français a éprouvé
les mêmes accroissements favorables que la pêche de la
baleine. Voici un tableau présentant la marche de cet ac-
croissement.


                                        NOMBRES

             ANNÉUS.
                                                                        |
                       DES U A T O I E N T S .   i   DES   ÉQUIPAGES.



                                                 1
              1825          526                     6,511 liom.
              1850          577                  1 8,174 —
              1854          407                  i 10,534 —
              1850          428                  I 10,140 —
              1840          462                    10,004 —



   Les détails qui précèdent démontrent que la navigation
française employée à la grande pêche est en voie de progrès.
Si l'on examine quel a été pendant ces dernières années, en
Angleterre, le mouvement de celte branche de la navigation
réservée, on reconnaît que, par une heureuse exception, la
marine française est en meilleure position sur ce point que
la marine britannique.
   Pendant les guerres de l'Empire, l'Angleterre, libre de la
concurrence de la France, avail exploité avec une grande ac-
tivité la pêche de la morue; mais, depuis 1815, elle a peu à
peu négligé celle pêche. Les armements anglais qui fréquen-
tent maintenant le banc de Terre-Neuve appartiennent pres-
que tous au Canada; c'est à peine si, chaque année, quelques
vaisseaux sortent des ports de la Grande-Bretagne pour se li-
vrer à cette exploitation.
   La pèche de la baleine n'a pas été délaissée comme la pê-
che de la morue par les armateurs anglais. Le tableau suivant