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virent aux représentants do la France dans les pays étran-
gers , d'aplanir les difficultés que les négociants français
pourraient rencontrer, et de faire respecter partout les pré-
rogatives et la dignité de notre nation. Des recommandations
de même nature furent adressées aux administrateurs des
diverses provinces du royaume. Partout le commerce fut en-
couragé et protégé, partout les négociants français trouvèrent
égards et sécurité. Ces intelligentes mesures produisirent
d'heureux effets : le commerce extérieur de la France jus-
qu'alors peu important prit un essor actif, la marine mar-
chande jusqu'alors à peu près nulle acquit de notables déve-
loppements.
Colberl évaluait à 550 le nombre des bâtiments français
occupés, en 1669, à servir le commerce maritime de la France
avec les pays étrangers. M. Arnould estime, dans son ou-
vrage sur la balance du commerce, que cinquante années
après Colbert, 800 bâtiments marchands de 250 à 100 ton-
neaux coopéraient au mouvement de la grande navigation
de la France. En 1788, on calculait qu'il y avait dans les ports
de France environ 1,000 bâtiments, du port de 250 tonneaux
chacun, en moyenne, employés aux voyages de long c o u r s .
Les statistiques publiées par le gouvernement ne fournissent
pas de renseignements sur l'effectif de la marine marchande
depuis cette dernière époque jusqu'à l'année 1827. Voici un
tableau donnant l'état annuel de cel effectif depuis l'année
•1827 jusqu'à l'année 1840.
. _ . - _. -
] j _ I ; CAPACITE JIOYESSE |
1827 15,322 692,000 48
1830 •14,852 089.000 40
1852 15,234 669,000 44
1855 15,599 680,000 45
1858 15,017 680,000
1859 15,7 42 073,000 42
1840 15,600 662,000 42
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