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    Catherine et des Minimes, et le développement du commerce
    donnèrent lieu à la construction de nouvelles maisons. La ville
    comptait alors environ 18,000 habitants inlra-muros et près
    de 1,200 maisons. La population qui avait décru pendanlles
    années 1792 et suivantes, s'était augmentée successivement et
    avait atteint de nouveau le chiffre qu'elle possédait avant la
    révolution (1).
      Le culte était entièrement rétabli. M. Chollelon, 33 e curé
    de Saint-Etienne avait remplacé M. Sonier-Dulac > qui avait
    heureusement traversé toute l'époque révolutionnaire ; mais
    bientôt nommé grand-vicaire du diocèse de Lyon , il eut
    pour successeur M. Piron, originaire de Saint-Just-en-Bas.
    M. Caillé, 9 e curé de Notre-Dame, fut nommé en rempla-
    cement de M. Thiolière, applé au poste de Saint-Pierre,
    de Lyon.
      Les deux églises paroissiales n'avaient pas suffi à l'affluence
    des fidèles, une succursale avait été établie depuis 1802 à
    Saint-Ennemond, où siégera longtemps le bon et vénérable


        (1) Si l'on remonte aux temps antérieurs, il est assez difficile d'expliquer
    les motifs pour lesquels la ville qui était ceinte de murailles, avait un
    mandement ou territoire de si peu d'étendue, tandis que ceux de Montaud,
    d'Oulrefurens, Valbenoite, la Métare et Furet-la-Valette, qui n'avaient pour
    chefs-lieux que des hameaux, embrassaient un espace beaucoup plus con-
    sidérable.
       Dès que la ville, originairement bornée à un espace d'environ 3 hectares,
    prit de l'accroissement, elle dût d'abord s'étendre du côté de l'occident, sur
    le territoire de Montaud, qui arrivait à 130 mètres des murs ; plus tard la
    ville s'accrut vers l'orienl, alors elle s'étendit sur le territoire d'Oulrefurens
    qui n'en était éloigné que d'environ 275 mètres.
      Au commencement de la révolution, le territoire de Saint-Etienne était
    borne à l'occident par le ruisseau des villes, c'est-à-dire que la place
    Roannel, le quartier Polignay et des Capucins, celui de la Pareille et des
    Beaumes faisaient partie du territoire de Montaud. A cette époque la ville
    n'était traversée que par une seule grande route; celle de Lyon au Puy avec
    embranchement sur Montbrison.




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