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                 CHRONIQUE LOCALE.




   Les noms de nos rues, de nos places ou de nos quais ont
été sur plus d'une plaque indicative, étrangement défigurés
par l'ignorence de l'adjudicataire auquel est échu ce travail. On
ne comprend pas que la voirie au contrôle de laquelle on est
obligé de soumettre enseignes et inscrisptions funéraires, n'ait
pas, en celle circonstance et à bien'plus forte raison, exercé
la môme surveillance. Que dire de l'incurie el de la négligence
q u i a présidé à cette restauration! M. Terme avait eu pour-
tant une heureuse idée en proposant au conseil municipal de
faire revivre, par de nouveaux baptêmes donnés à nos rues,
les noms el les souvenirs illustres qui se rattachent à l'histoire
ou à la prospérité de notre ville. Le conseil avait nommé une
commission qui devait présenter un travail; ce travail, confié
à M. Chinard, a-t-il élé fait, nous l'ignorons. Tout ce que
nous savons, c'est qu'on a passé outre, et que la bonne idée
sera longtemps encore à réaliser. On n'a donc, en attendant,
trouvé rien de mieux que d'accepter la plus basse soumission.
Peu importe que l'adjudicataire sache ou non sa langue, que
le bon goût, le sens commun soient ou ne soient pas respectés;
on a du bon marché, on a des plaques à moitié du prix des
anciennes. Oui, mais en échange nous avons pu lire, il y a
quelques jours, sous la voûte du collège, rue des Ménestriers
au lieu de rue Ménestrier. Que notre historien le pardonne à
nos modernes échevins ! On lit encore rue Lafond au lieu de
rue La Font, nom qui lui fut donné par reconnaissance pour
Matthieu de La Font, riche négociant qui y demeura et qui