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S62 Ainsi,, il ne serait pas étonnant que le prince d'Aremberg possédât une tête antique du Laocoon d'une merveilleuse beauté, fragment d'un groupe copié d'après celui dont parle Pline , et dont le style, de la même époque que celui du Vati- can, a pu induire en erreur l'auteur de la lettre insérée dans la Revue du Lyonnais. Mais, si réellement l'offre a été faite par le premier consul de donner de la tête de Bruxelles le pesant d'or, ce ne peut être pour remplacer celle du groupe du Va- tican, qui, comme nous avons été à même de le remarquer pendant notre séjour à Rome, est bien certainement d'un seul et même bloc que le torse, comme l'avaient pressenti MM. Chenavard et Autran, et comme l'a certifié M. Ténérani. — Un jeune sculpteur, M. Bonnassieux, notre compatriote, a obtenu la plus grande partie des éloges dans le rapport fait, le 20 septembre par le secrétaire perpétuel, M. Raoul Rochelle, sur les Iravaux et les envois des pensionnaires de l'Académie de France à Rome. — Va littérateur de notre ville, qui, sous le voile transpa- rent de pseudonymes toujours nouveaux, se complaît à initier le public à toutes ses tentatives dans les différentes branches de l'art, vient de publier un recueil de six valses et un galop. Ce joli recueil a pour litre les Désillusions et se trouve chez Benacci, marchand de musique, rue Saint-Côme. — M. Fevrot vient de recevoir cinq romances et ballades de M. Arnaud, jeune compositeur de notre ville, qui, à celle heure obtient à Paris d'honorables succès. Nous recomman- dons aux chanteurs de salon ces nouveautés musicales, entre lesquelles se dislinguent la Visite à Daniel et les Filles de la Châtelaine. — M. Castil-Blaze a promis à son passage dans notre ville, de réserver, à notre première scène, les prémices de sa t r a - duction de l'Obéron de Weber. — La Société des Amis des Arts prévient MM. les artistes, que l'ouverture de l'exposition étant irrévocablement fixée au