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Mais on a vu qu'une disposition légale attribue une part con-
 sidérable à l'état dans le produit de l'impôt frappé sur certains
objets par les octrois, indépendamment et en outre, du per-
pétuel décime de guerre. Si l'on évalue cette participation selon
sa proportion relative dans le produi de l'octroi lyonnais, on
reconnaît qu'elle s'élève à environ 40 p. o/° du produit brul
afférent aux villes. A ce taux, la somme
ci-dessus de fr;»                                75,000,000 fr.
doit s'augmenter de                              30,000,000
   Le chiffre annuel du produit brut officiel
des octrois de France, serait ainsi de. . 105,000,000
   Mais cette somme représente seule-
ment l'impôt légalement perçu ; elle doit
s'augmenter encore de la somme fraudu-
leusement prélevée sur les consomma-
teurs par la contrebande.
   On a vu que celte perception illégale
s'élève en minimum a la parité de 10 p. %
du chiffre officiel. Ce taux relatif, appli-
qué au total ci-dessus, produit. . . .           10,000,000
ce qui élève en définitive le total réel du
produit de l'impôt des octrois à la som-
me de                                          115,000,000 fr.
   Si l'on recherche le montant des frais de perception qui pè-

étant de ;                                                     27,000,000 fr.
 Ies40 p. o/° afférents au gouvernement faisant environ        11,000,000
   le produit brut s'élève à                                   38,000,000 fr.
   Si l'on ajoute à cechiffre les 10 p. °/o évaluation établie
de l'effet de la contrebande soit. •                            4,000,000
   On trouve un total réel de                                  42,000,000 fr.
payés par la population parisienne.
   En supposant que le chiffre de celte population s'élève à un million, on
trouve que les charges de l'octroi parisien équivalent en moyenne à un impôt
annuel de 42 fr. par année, pour chaque habitant.
  (1) Celte somme forme la moitié environ des revenus réunis de toutes les
'ommunes de France.