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137 Mais on a vu qu'une disposition légale attribue une part con- sidérable à l'état dans le produit de l'impôt frappé sur certains objets par les octrois, indépendamment et en outre, du per- pétuel décime de guerre. Si l'on évalue cette participation selon sa proportion relative dans le produi de l'octroi lyonnais, on reconnaît qu'elle s'élève à environ 40 p. o/° du produit brul afférent aux villes. A ce taux, la somme ci-dessus de fr;» 75,000,000 fr. doit s'augmenter de 30,000,000 Le chiffre annuel du produit brut officiel des octrois de France, serait ainsi de. . 105,000,000 Mais cette somme représente seule- ment l'impôt légalement perçu ; elle doit s'augmenter encore de la somme fraudu- leusement prélevée sur les consomma- teurs par la contrebande. On a vu que celte perception illégale s'élève en minimum a la parité de 10 p. % du chiffre officiel. Ce taux relatif, appli- qué au total ci-dessus, produit. . . . 10,000,000 ce qui élève en définitive le total réel du produit de l'impôt des octrois à la som- me de 115,000,000 fr. Si l'on recherche le montant des frais de perception qui pè- étant de ; 27,000,000 fr. Ies40 p. o/° afférents au gouvernement faisant environ 11,000,000 le produit brut s'élève à 38,000,000 fr. Si l'on ajoute à cechiffre les 10 p. °/o évaluation établie de l'effet de la contrebande soit. • 4,000,000 On trouve un total réel de 42,000,000 fr. payés par la population parisienne. En supposant que le chiffre de celte population s'élève à un million, on trouve que les charges de l'octroi parisien équivalent en moyenne à un impôt annuel de 42 fr. par année, pour chaque habitant. (1) Celte somme forme la moitié environ des revenus réunis de toutes les 'ommunes de France.