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îoppement de ruades, de pointes, de piaffements, de soubre-
sauts et de passades, le cavalier s'arrêta sous les fenêtres du
salon, mit pied à terre., et remit son cheval aux soins du
groom de M. Malderlon.


                              IV.


   La cérémonie de l'introduction fut exécutée avec toutes les
formalités voulues. La conversation générale s'établit en at-
tendant le moment de dîner. Flamwell regardait Horatio
pardessus ses lunettes vertes et d'un air d'importance mysté-
rieuse, tandis que le galant jeune homme débitait une foule de
fadaises à miss Thérésa qui s'efforçait d'élever son esprit au
niveau de celui de son brillant interlocuteur.
   — Eh bien! demanda Malderton à Flamwell pendant
qu'on passait du salon dans la salle à manger, le soi-disant
Horatio est-il le très honorable Augustus ?
  — Hum ! je n'en suis pas sûr.... je ne le crois pas, répondit
Flamwell d'un ton mystérieux , je ne le crois pas.
   — Qui donc est-il, alors ?
   — Hum! brrum !..... fit Flamwell, hochant la tête d'un
air grave, et donnant ainsi à penser qu'il connaissait parfai-
tement le personnage, mais qu'il avait des raisons majeures
pour cacher ce secret important.
   — Mossieu Sparkins, dit Malderton enchanté, veuillez
vous asseoir entre miss Thérésa et miss Marianne. John,
donnez une chaise à Mossieu Sparkins.
   L'ordre d'apporter une chaise était donné à un homme rem-
plissant, selon les occasions, les fonctions de groom ou celles
de jardinier. Dans ce grand jour, afin de compléter l'impres-
sion favorable qu'on désirait produire sur Sparkins, John avait
été appelé à servir à table, et il avait été paré d'une cravate
blanche, d'une sorte de livrée quelque peu discordante, et
d'une paire de souliers.