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S 43 tîus exerçait le même art qu'Aphrodisius et tant d'autres : c'était aussi un vascularius argentarius. S'il est satisfaisant pour un lyon- nais de signaler à l'attention des hommes qui s'occupent de ces étu- des un nouveau nom d'artiste, appartenant à sa patrie, il ne l'est pas moins pour un antiquaire de retrouver sur un monument une nou- velle désignation de cette classe spéciale d'artistes, qu'o i avait peu remarquée, je crois, dans un ouvrage d'un père de l'Eglise au Ys siècle. C'est ici le lieu de mentionner une inscription recueillie autrefois par Spon (1) dans notre ville ; mais qui n'y est plus aujourd'hui, et dont la perte mérite d'autant plus de regrets qu'un examen attentif ïa rendrait peut-être plus intelligible pour nous qu'elle ne le paraît maintenant. La voici : AYRELI L E O N T. QVà VÃXIT ANN. XVIII.M. V I I I . D. V. ART I S CARACTE ...IARI ANTONIA AMANDA MATER INFELICISSIMA FIL DULCISSIMO PIENTISSI MO ET S I B I VIV PONENDVM CVRAVIT ET ASCIA DEDICAVIT, Spon croit pouvoir reconnaître ici la dénomination technique usitée chez les Romains pour désigner spécialement ceux qui gravaient les inscriptions, profession libérale sans doute à raison des connais- sances littéraires qu'elle devait exiger pour être exercée conve- (i) Miscdlan. erud, andquit,, p. 220.