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plus curieux, sans contredit, et l'un des beaux également par soe
exécution graphique, est lecippe d'une jeune femme nommée Blan-
dinia Marlicla, qui fait lire l'inscription suivante (1). '•
D ET M
M E M €>' R I A E . AE T E RN
BLANDINIAE. MARTICLAE. PVEME
I N N O C E N T I S SI MAE. OVAE . VIXTT
ANN. XY1H. M. VIII. D. V. POMPE IVS
CATVSSA. CIVES. SEQVANVS. TEC
TOR. CONIVGI. INCOMPARABILI
ET . S I R I . BENIGNISSIME . QVAE . ME
CVM . VIXIT. AN. V. M. VI . 3. XVIII
S I N E . VLA. C R I M I N I S . SORDE. VIVS
S I B I . ET. C O N I V G I . PONENDVM. CV
RAVIT. E T . SVB. ASCIA. DEDICAVIT
TV. QVI. L E G I S . VADE. IN APOLINIS
LÀVARI. QVOD. E G O . CVM. CONIV
GE .FECI . VELLEM . SI . ADVC. POSSEM
Ce monument, intéressant sous bien des rapports, mériterait un
commentaire plus complet que celui qu'il m'est possible de lui don-
ner ici. Je laisse à d'autres le soin d'interpréter la formule bizarre
et insolite qui termine, d'une manière assez burlesque, une épitaphe
d'ailleurs touchante dans sa simplicité. Je ne ferai remarquer que
ces mots : VADE IN APOLINIS LAVARI, lesquels, s'ils n'ont pas
un sens mystique, inintelligible pour nous, supposent qu'il y avait
dans notre ville des bains portant le nom d'Apollon, peut-être comme
désignation de l'enseigae qui les indiquait au public, ou bien parce-
(l) Sous le u°IjXHdansla Notice do M. Arlaud, mais placée aujourd'hui
au u° XLVI.