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    M. Cochard, dans ses descriptions de Lyon, a fourni d'excel-
lentes notes sur l'aqueduc qui venait de la vallée de la
Brévenne, et particulièrement sur les souterrains que l'on
voit en remontant les bords du Rhône depuis Saint-Clair
jusqu'à Miribel. Delorme et M. Artaud avaient regardé ces
souterrains comme un double aqueduc qui amenait les eaux
dans la basse-ville, tandis qu'ils n'ont jamais servi à un sem-
 blable usage.
    L'architecte Rondelet, dont Lyon s'honore à juste titre,
 et qui a si habilement traduit les commentaires de Fronlin
 sur les aqueducs de l'ancienne Rome, a rendu le même
 ouvrage bien plus intéressant encore, par ses propres re-
 cherches sur les monuments antiques et modernes de ce
 genre en Italie, en Sicile et en France, mais il paraît n'avoir
 examiné les aqueducs de Lyon qu'à quelques lieues de cette ville,
 et s'en être rapporté pour les parties qu'il n'avait pas vues,
 toujours au mémoire de Delorme.
    J'ai appris que M. de Gasparin fils a étudié attentivement
 l'aqueduc du Gier jusqu'à sa naissance, mais jusqu'à présent,
je n'ai pu avoir connaissance de son travail, s'il l'a publié.
    L'année dernière, M. Hippolyte Leymarie, a enrichi Lyon
 ancien et Moderne d'une description de nos aqueducs, ornée
 de gracieuses eaux-fortes. Après lui, la question paraissait
 vidée; il avait bien voulu accueillir les idées que j'avais
 émises il y a plusieurs années à la suite de recherches sur
 l'aqueduc de la Brévenne ; mais depuis j'ai revu plus atten-
 tivement le même aqueduc, ainsi que ceux du mont d'Or et
 du mont Pila, j'ai fait les nivellements de quelques lieux
 importants, et j'ai mesuré et dessiné les parties les plus re-
  marquables de ces trois aqueducs. Si donc, je viens après
  tant d'auteurs ajouter quelques pages à un sujet si souvent
  décrit, c'est que je crois pouvoir apporter des faits nouveaux
 ou inaperçus par mes devanciers, sans affirmer pour cela