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commence et finit l'histoire littéraire de Saint-Etienne. Pour
achever le tableau, Alléon-Dulac ajoute qu'il n'y a jamais eu
d'imprimerie. »
  Boileau a dit :

        II en est jusqu'à trois que je pourrais nommer.


C'est à peu près le nombre de ceux qui ont contracté dans
cette ville la douce habitude de cultiver les sciences et les
lettres.
   « Les beaux arts, dont l'invention a fait tant d'honneur à
l'esprit humain et dont la culture met une si grande différence
entre les nations civilisées et les peuples sauvages, n'éprou-
vent pas une destinée plus heureuse à Saint Etienne. Quelle
serait leur existence dans une ville ou lés talents ne sont ni
encouragés ! aussi leur histoire n'exigera pas de grands dé-
tails. i
       >
   Après un tel tableau on ose à peiné se demander si c'est un
Stéphanois qui a écrit ces lignes ; car que penser d'un homme
qui dit de Saint-Etienne : « Ce pays ne produit que du charbon
et des hommes ! »
   Il vaut mieux penser que l'écrivain avait eu à se plaindre de
sa patrie, et que, nouveau Coriolan, il n'a oublié aucun trait
pour la blesser.
   Il y avait cependant alors un clergé à Saint-Etienne com-
posé de plus de 30 prêtres, une agglomération de plus de 184
personnes des deux sexes consacrées à Dieu dans les diverses
communautés, ce qui devait répandre quelques lumières par-
mi le peuple. En effet, une de ces communautés (les Minimes)
se livrait particulièrement à l'enseignement et à l'instruction.
Mais Alléon remarque encore que les parents s'étant trouvés
dans l'impossibilité d'acquitter les rétributions des profes-
seurs, l'institution n'eut pas d'autres suites. Il ajoute qu'il fut
heureux que le projet eut totalement échoué ; car dans une
ville de commerce dé la nature de celui qui se fait à Saint-