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437 ïl serait à désirer qu'on pût trouver quelque monument pour constater l'enchaînement de ces faits ; il ne nous resle plus que le témoignage de Soleysel. Ce qu'il y a de positif, c'est que, dès le commencement du VIe siècle, celte contrée, du joug des Romains, avait passé sous celui des Bourguignons Vandales, dont le souverain, Gondebaut, au rapport de Sidoine- Appollinaire, résidait à Lyon, et dola le pays d'une institution remarquable, dite la loi Gombette; puis, la contrée passa sous la puissance des fils de Clovis. Le Forez devint alors une parlie distincte du Lyonnais et prit son nom de Feurs, sa capitale ; le plus ancien titre qui en fasse mention est la légende de saint Porçaire, rapportée par De La Murev, et qui est de 735, époque où, suivant Belleforest, les Sarrazins envahirent celle contrée. Après Charlemagne, la nation, composée de peuples de dif- férentes origines, mal unis par une législation élrangère, à peine retenus par la doctrine chrétienne que la plupart ne comprenait pas, se divisa en différents parlis. Les seigneurs architecture démontre le style du XI ou XII me siècle au moins. Les auteurs auraient pu, ce me semble, indiquer la source de leurs renseignements et substituer ou ajouter le mot dirutum à celui de profanatum, pour expliquer que l'église avait été profanée et détruite par les Sarrazins, puis reconstruite par Artaud ; ce qui rendrait le fait historique plus vraisemblable. M. Auguste Sernard a donc eu quelque raison de critiquer cette inscription ; ». o. M. ANNO SAI.VTIS BXXXXIH CHILBEBEB.TO C.EPVTM A DACOBEETO ANSO BCXXX PERFECTVM A SARACEMS PROFANATVJI AB ARTAI.DO PP.ISiO FOREZII COMITE RESTAVRATVM A BAROSiO ( BES ABRETS ) TVRRl BIBVTA DILAPIDATVM OMMVM ZELO EErARATVM A FABR1S FERRAB.I1S OCCVPATVM MOX VEKO BEO RESTITVTVM «•ER ANTIQVVM iLLVD PROTO MARTÃRIS TEMPLVJi MOMEN BEDlï VRBI.