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n'en est rien; pendant qu'il entretient à grands frais
des canaux onéreux, des routes peu fréquentées, la plus
belle route, la plus fréquentée, la plus lucrative, il ne s'en
occupe que pour ajouter aux obstacles du fleuve : et la
douane, qui arrive encore avec ses mille entraves, cou-
ronne les difficultés d'une si périlleuse navigation.
   La douane, dit le mémoire, pressure notre industrie
autant par ses règlements que par la manière dont elle les
 exécute. Il démontre que le plombage, mesure si inutile,
 grève les transports d'un droit énorme et supérieur aux
frais ordinaires.
   Se croirait-on dans] un pays libre, au milieu d'un pareil
dévergondage de fiscalité, les réclamations très-justes de
la Compagnie générale des bateaux à vapeur se formulent
dans les conclusions suivantes :
    1° L'abolition du droit de navigation;
    2° Diminution des 2{3 du droit perçu sur le prix des
places ;
   3° Réparations au cours du Rhône, capables de main-
tenir sa viabilité en tous temps, par les basses, comme
par les hautes eaux;
   4° Modification du régime des douanes, en ce qui con-
cerne le transport des marchandises d'Arles à Marseille.
   Les travaux les plus urgents signalés par la Compagnie,
sont le resserrement du lit du fleuve aux passages du
Saint-Esprit, du bourg de Saint-Andéol et Viviers.
   L'élargissement d'une arche au pont d'Avignon, et l'é-
lévation du tablier des ponts suspendus de Serrières, de
Tournon et de Givors.
   Hâtons-nous de le dire, notre Chambre de commerce,
si intelligente des besoins de notre ville, a corroboré ces
conclusions de l'approbation la plus pressante, de