page suivante »
281 sent directement intéressées dans la question du dessèche- ment des étangs de la Bombes. Cette question, à raison de cette circonstance, a été lumineusement débattue et nous a valu de beaux plaidoyers. Le pays a été constitué en un immense jury. Ce choc d'opinions a jeté de vives clartés sur cette matière jusqu'alors restée dans l'ombre. Nous souhai- tons que celle que traite M. Bergeron devienne le sujet d'aussi vives argumentations, et que la presse ne faisant pas en cette circonstance défaut à sa mission ne la dédaigne pas plus longtemps. M. Bergeron a jeté le gant. Qui le ramas- sera ? L'administration des Ponts et Chaussées a mis à l'é- tude ce projet. Mais cette corporation d'hommes de mérite, à l'exemple d'autres vieilles maîtrises ressuscitées, ou qui ne sont point mortes, a quelquefois prouvé qu'elle n'avait pas grand amour pour ce qui n'émanait pas directement d'elle- même. Attendons toutefois la contre partie. M. Bergeron est aussi sur la brèche à l'attendre. Pour nous qui ne faisons, aujourd'hui et ici, qu'indiquer sèchement l'état de la ques- tion, qu'enregistrer les premiers actes de procédure de cette grande cause en instance, nous surveillerons la lutte; et y revenir plus tard sera un devoir de citoyen que nous essaye- rons de remplir. A. C.