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 sent directement intéressées dans la question du dessèche-
 ment des étangs de la Bombes. Cette question, à raison de
 cette circonstance, a été lumineusement débattue et nous a
 valu de beaux plaidoyers. Le pays a été constitué en un
 immense jury. Ce choc d'opinions a jeté de vives clartés sur
cette matière jusqu'alors restée dans l'ombre. Nous souhai-
tons que celle que traite M. Bergeron devienne le sujet
d'aussi vives argumentations, et que la presse ne faisant pas
en cette circonstance défaut à sa mission ne la dédaigne pas
plus longtemps. M. Bergeron a jeté le gant. Qui le ramas-
sera ? L'administration des Ponts et Chaussées a mis à l'é-
tude ce projet. Mais cette corporation d'hommes de mérite,
à l'exemple d'autres vieilles maîtrises ressuscitées, ou qui ne
sont point mortes, a quelquefois prouvé qu'elle n'avait pas
grand amour pour ce qui n'émanait pas directement d'elle-
même. Attendons toutefois la contre partie. M. Bergeron
est aussi sur la brèche à l'attendre. Pour nous qui ne faisons,
aujourd'hui et ici, qu'indiquer sèchement l'état de la ques-
tion, qu'enregistrer les premiers actes de procédure de cette
grande cause en instance, nous surveillerons la lutte; et y
revenir plus tard sera un devoir de citoyen que nous essaye-
rons de remplir.
                                                A. C.