page suivante »
127 lorsque la révolution éclata. Homme de la veille par sa polémique, il ne suivit pas les hommes du lendemain à la curée des emplois publics. Chaque ville dans la grande semaine avait son Tyrthé. Il se chargea, lui, de la Ségu- sienne(i), chant bien supérieur à la plupart des composi- (1) Nous reproduisons en entier ce chant national qui se trouve encore dans la mémoire de tous les Stéphanois. X.A SÎGVSIEKSTE. AIR du Vieux Drapeau. Us nous disaient : « Voici le glaive « Qui doit trancher le nœud des lois : » Mais au cri du coq des Gaulois Uu peuple tout entier se lève ! La liberté sort du tombeau, Le sang a lavé son injure : Honte aux bannières du parjure, Honneur à notre vieux drapeau ! Te voilà , drapeau tricolore, Etendard longtemps éclipsé! Liant l'avenir au passé, Un prince citoyen t'arbore : Pareille à l'immortel oiseau, Ta cendre enfermait l'espérance , C'est le bras de la jeune France Qui rétablit le vieux drapeau 1 Il flotta sur la Pyramide, 11 a couronné le Kremlin, "Vingt fois il suivit sur le Rhin Le vol de notre aigle intrépide : Il vit le siècle à son berceau; Le siècle a gardé sa mémoire : Il roula dans ses plis la gloire; Salut à notre vieux drapeau ! Mais l'élu du peuple s'avance ; Elevons-le sur le pavois