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Il n'a pas remarqué clans son Relais de poste un effet de soleil
qui porte à faux ; nous blâmerons encore l'uniformité de la
couleur et le peu de solidité des premiers plans. Ses Chevaux
à l'abreuvoir nous offrent deux excellentes études d'après na-
ture; son cheval de remonte et son petit âne sont d'une exacte
vérité. Il est fâcheux que le cheval du fond soit trop lâché.
   DUCLÀUX. On trouve dans les tableaux que cet artiste a
exposé cette année plus de lumière et plus de chaleur qu'au-
trefois. La teinte grise et poudreuse qu'il affectionnait tend à
s'effacer entièrement; nous l'en félicitons. Ses animaux, quoi-
que bien dessinés, manquent d'ampleur et de vie, sa peinture
emprunte trop à la gravure ses traits fins., multipliés, et
tombe dans la petitesse par le soin des détails de pelage, etc.
C'est ainsi qu'à force de petits coups de pinceau et de mi-
nuties, Lyon a tué son école. Le pinceau de M. Duclauxest
aussi spirituel que possible, mais il manque de puissance ;
quand il veut être énergique il tombe dans la sécheresse. Dis
reste,ses tableaux sont satisfaisants d'effet général, et toujours
sagement composés.
   DUNOD a fait preuve d'une grande adresse dans ses copies-
de dessins manuscrits.
    DUPRÉ est en progrès comme dessin et comme touche.,
mais ses chairs affectent toujours des tons gris et violets d'un
effet disgracieux.
    DUVAL LECAMUS. L'Attente, pose de théâtre.
    FLACHÉRON (Alexandre). Ses dessins, fort intéressants pour
 la localité, sont, sans doute, pour celte raison, placés dans un
si mauvais jour qu'on ne peut les voir ; mais on sait assez du
talent de M. Flachéron pour regretter que le public ne puisse
 lui rendre la justice qui lui est due.
    FLACHÉRON (Frédéric). Bas-relief bien composé; toutes-
les parties en sont bien étudiées et largement indiquées; dans
 le mouvement des figures, qui est très énergique,l'artiste a sn
 éviter la raideur qui n'aurait rien ajouté à la force, et les mus-
 cles agissent puissamment sans effets tourmentés -, en résumé.