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ruines qu'ils avaient entassées et des cris plaintifs de l'huma-
nité. »
   Malgré un rapport si favorable, et malgré son adoption,
celle médaille ne futcependant pas exécutée; c'est pour rem-
plir celle lacune dans la série des monuments numismatiques
 de notre histoire qu'un de nos concitoyens, P.-M. Gonon, vient
de faire exécuter celte médaille qui, destinée à consacrer, n o n -
 seulement l'établissement du système décimal, mais encore,
son usage exclusif sous le règne de Louis-Philippe 1 e r , roi des
Français, a dû nécessairement présenter quelque différence
 avec celle projetée par l'Institut.
   La commission de l'Institut émit le vœu que la gravure de
 cette médaille fut confiée à R.-V. Jeuffroy, habile graveur,
pour qu'elle fut aussi un monument de la perfection de
la gravure sur médaille en France. Nous pensons que l'édi-
teur a réalisé le vœu de l'Institut en faisant exécuter cette
médaille (1) par M. Penin, un de nos plus habiles artistes
lyonnais, qui a, d'une manière très heureuse, modifié le revers
de la médaille en représentant un génie planant sur le globe
 terrestre et cherchant à déterminer la grandeur du méridien
 terrestre.


   (1) A l'époque où la Monnaie proposa un type pour les pièces d'or, l'abbé
Gaspard-Michel Leblond avait eu, le premier, l'idée de représenter un génie
cherchant à déterminer la grandeur du méridien terrestre. La légende pour
l'univers devait annoncer que la mesure du méridien était la base de toutes
nos mesures et que ces opérations n'étaient particulières à aucune localité,
qu'elles devaient servir à tous les peuples.