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371 la communauté se dissoudre pour ne plus se reconstituer. « Il a donc fallu marcher avec prudence et progressivement, former en premier lieu les instituteurs , et ne recevoir qu'un nombre d'élèves proportionné à nos faibles moyens. « Cette marche, ainsi que vous l'avez vu, a été couronnée du succès. « Les Frères d'une part, les élèves de l'autre, ont donné, les uns, des garanties de dévouement et de charité, les autres, des témoignages de repentir et de meilleures dispositions, et tous des preuves de soumission à la règle, et de respect pour les supérieurs. « Actuellement les bâtiments d'Oullins deviennent insuffi- sants ; ils sont, en outre , mal disposés pour former les divi- sions qui sont nécessaires, et nous approchons de l'époque à laquelle il nous sera permis de nous occuper de cette organi- sation. « Nous ne vous tairons pas que la localité actuelle a présenté de graves inconvénients, soit par la proximité du chemin de fer qui la domine et facilite des communications de l'intérieur à l'extérieur, soit par le voisinage des lieux où s'établissent pendant l'été les danses et autres réunions bruyantes qui troublent le calme de la retraite et raniment des souvenirs encore mal éteints. < Ces motifs nous ont engagé à continuer nos démarches c pour trouver un local plus convenable ; mais, dans tous les cas, nous apporterons la plus grande prudence à cet échange, et n'achèterons qu'après nous être assurés de la vente, à un prix avantageux, de l'immeuble que possède l'association. « Soit que nous réussissions, soit que nous soyons obligés de rester où nous sommes, il faudra bientôt faire quelques cons- tructions, accroître notre mobilier et nos ateliers, et c'est dans cette prévision que nous réclamons le concours de votre zèle, pour nous aider à propager la connaissance de cette belle œuvre, à recueillir en sa faveur de nouvelles souscriptions,