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472 que séance nous ont fidèlement servi dans l'appréciation du talent de M. Quinet, et dans la reproduction de l'esprit de ses leçons, nous sommes loin d'avoir donné la moindre idée de sa belle et grande imagination, de sa ravissante et poétique éloquence. La ville de Lyon a droit de se glorifier dans sa Faculté des lettres. Elle possédait M. Reynaud et M. François, elle possède M. Quinet : trois supériorités que pourrait lui envier la Capitale. Elle peut se flatter que sa chaire de littérature étrangère n'a pas de rivale en France. Les cours de ces trois professeurs ne nouslaissentqu'unregret, c'est que des circonstances fatales aient empêché M. Reynaud de rendre ses leçons fréquentes et aussi régulières que le dési- raient ses auditeurs et lui même plus que tous. Espérons que les obstacles qui, cette année, ont embarrassé sa marche n'existeront plus l'année prochaine, et qu'il pourra librement avancer dans la voie d'instruction large et profonde où nous ont introduits ses trop rares leçons. J. F. HUE.