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raient réclamé l'habiletéde M»e Mazel! Quanta M"" Fleury, ses
romances et son chant datent de l'Empire, et nous nous décla-
rons incompétents, car nous n'appartenons pas à cette épo •
que. La voix de M. JNf..., jeune amateur étranger, est fraîche
et pleine ; il a dit avec le sentiment convenable ces jolies
phrases , si candides et si tendres , que Méhul a mises dans la
bouche de Joseph, et que l'orchestre, pas assez retenu dans
tout cet accompagnement, couvrait un peu trop. Nous ex-
primons ici un désir commun à tous les musiciens, c'est ce-
lui d'entendre quelquefois chantera M. N...., et dans leur lan-
gue natale, les lieder de Schubert, ces poésies délicieuses qu'il
comprend si bien.—Baumann, avec cette ampleur de son
 et cette énergie qui caractérisent son beau talent, a exécuté
le Réveil, polonaise de sa composilion. Nous avons rompu
 bien des lances et ne nous lasserons pas d'en rompre en fa-
 veur des compositions dont le plus grand défaut est le trop
 plein d'idées, et l'extrême originalité, beaux défauts que ceux-
 là, bien rares à ce jour, et qui nous paraissent de précieuses
 qualités. Dans la tyrolienne de Panofka , et le charmant an-
 dantede Baillot, il a prouvé que son talent était complet, et
 qu'il possédait la grâce et la finesse du jeu , tout aussi bien
 que la verve et la largeur. Que dire de plus!,

                                            JOSEPH   A....