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avec les docteurs Petit, Martin, Pitt et plusieurs autres, dont
*1 était le collègue et l'ami, à la publication du recueil des
actes de cette Société, depuis l'an le> jusqu'à l'an V de la r é -
publique ; il concourut encore, avec les mômes, sous Vadmi»
nistration de M. le Préfet Verninac, au rétablissement, sous
le nom d'Athénée, de l'académie des sciences, belles-lettres et
arts de cette ville, dont il était le membre le plus ancien ; il
laisse sur, plusieurs importantes questions médicales, des
mémoires qu'une main amie sera sans doute empressée de
mettre au jour, dans l'intérêt de la science comme pour la
 gloire de l'auteur.
  Veuf depuis longues années, le docteur Parât n'avait eu
qu'un seul enfant, une fdle, mariée à M. de Pommerol, ex-
conseiller à la cour royale de Lyon, et qu'il laisse héritière
d'une fortune acquise de la manière la plus honorable.
  S'il était besoin de témoignages pour prouver l'universalité
des regrets excités par la mort du docteur Parât, on les trou-
verait dans l'immense concours de citoyens de toutes les
classes qui se sont fait un devoir d'assister à ses funérailles.
Jamais, à notre connaissance, cortège plus nombreux et plus
digne n'avait accompagné jusqu'à sa dernière demeure la dé-
pouille mortelle d'un homme dont la mémoire méritât mieux
d'être honorée.
   Ce cortège se composait de la presque totalité des membres
de l'académie de Lyon et de la société de médecine, de l'ad-
ministration et du corps entier d'élèves de l'école royale vété-
rinaire, dont le défunt avait été le médecin pendant 30 ans ;
de la majeure partie des médecins de la ville, et d'un grand
nombre d'amis et de clients de celui auquel on rendait les
 derniers devoirs.
    Au moment où le corps a été descendu dans la fosse, M. Po-
li nière, au nom de la société de médecine, M. Dupasquier, au
nom de l'Académie, et M. Martin, président du comité médi-
 cal du Dispensaire, ont prononcé sur la tombe des discours
 qui ont vivement ému les assislanlsr