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420 Cuill , tantôt 0. N . , e t tantôt d'un nom de fantaisie. Souvent par leur critique, quoique sage et modérée, ils irritèrent les auteurs que jusqu'alors le journal avait loué avec emphase, sans restriction. Ces auteurs décochèrent contre lui plusieurs pamphlets ; il répliqua victorieusement à tous ceux qui méritaient une réponse, et dédaigna les autres. Malgré ces différentes occupations presque quotidiennes, il trouvait le temps de composer des ouvrages de longue haleine et pleins de savoir en plus d'un genre. Le plus con- sidérable fut son livre : Le Cénacle de Léonard de Vinci rendu aux amis des beaux-arts ; Essai historique sur ce chef- d'œuvre et ses copies, volume d'environ à OO pages, publié à Milan, au commencement de 1811. l i e n fut parlé avec éloge non seulement dans les journaux d'Italie, mais encore dans ceux de Paris. En compulsant ceux ci, nous le voyons pré- conisé par le Journal de l'Empire, dit aujourd'hui des Débats, le 25 avril 1811 ; par la Gazette de France du 14 du môme mois ; par le Courrier de l'Europe du 8 mai suivant ; par le Moniteur du 24. L'Allemagne en fait rechercher encore des exemplaires, à Milan et à Paris, où il ne s'en trouve plus que dans quelques bibliothèques de choix. Répandu jusqu'en Angleterre, il reçut à Londres, en 1818, un rare témoignage d'estime, dans un imprimé qui porte au frontispisce : The feav ofthe passoster, orihelast siepper of our LordJesus-Christ, witk the welve apostles ; sublime composition of that immortal artist Leonardo da Vinci, painled about theyear 1500 ; London, prinled for the proprietor and sold at the place of exhibition. Brown, etc. Corm. prlniers, 86, S. Martin S-lane, 1818. Onze années plus tard, ce livre fut, à Paris même, signalé par un hommage plus flatteur encore que tous les précédents, parce qu'il provenait de l'un des plus grands artistes français de cette époque, Girodet-Trioson, peintre d'histoire, aussi familier avec la muse de la poésie qu'avec celle de la peinture. La publication posthume qui fut faite, en 1829, de ses œuvres littéraires, dans le premier tome desquels est son poème en