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pour éviter les indigestions auxquelles les expose leur orga-
nisation. Ces expériences valurent à l'auteur la médaille d'or
de la Société royale d'agriculture de la Seine , le théâtre d'a-
griculture d'Olivier de Serres , etc.
   Parmi les travaux que fit M. Grognier sur les maladies avant
d'être professeur d'hygiène, je citerai son mémoire sur les
épizoolies , 1810; celui qu'il présenta en 1811 à la Société
d'agriculture , sur une fièvre maligne qui régna dans le dépar-
tement de l'Isère , etc. A la même époque, il eut occasion de
traiter le claveau. Le 11 février 1 8 1 1 , M. Faure , propriétaire
d'un troupeau de mérinos à Dessines, lui écrivait : « Vous
eûtes la bonté non seulement de m'encourager à pratiquer
l'inoculation du claveau , mais encore de vous offrir à faire
vous même l'opération. Le succès le plus complet l'a cou-
ronnée. 140 b ê l e s , parmi lesquelles 60 brebis p o r t i è r e s ,
30 agneaux, parmi lesquels plusieurs n'étaient nés que depuis
quelques jours furent inoculés par vous. Une seule brebis est
morte à la suite de l'opération. Les agneaux qui sont, nés
après l'inoculation de la mère., ont clé préservés du claveau. »
   Les succès qu'obtint M. Grognier dans cette circonstance,
ont contribué à répandre l'inoculation de la clavelée , opéra-
tion salutaire qui répugne beaucoup à la plupart des proprié-
taires , et dont l'adoption ferait disparaître un des plus grands
obstacles qui, dans nos campagnes, s'opposent à la propaga-
tion de la race précieuse qui fournit les riches toisons de
Léon, de Ségovie^ de Montarco, etc.
   En 1814 et 1815, il étudia le typhus des bêles à cornes.
 Chargé par M. le préfet de traiter celle épizootie, il présenta
à ce magistrat un r a p p o r t , qui servit de base aux mesures ad-
ministratives prises contre cette maladie dans ce déparlement
 et dans celui de l'Ain. Il envoya la description de la même
 épizootie à la Sociélé royale et centrale d'agriculture qui l'ad-
mit au nombre de ses membres correspondants, à la place
qu'avait laissée vacante la mort de M. Bredin père. Une ma-
ladie grave se déclara, en 1816, dans la commune deVaugneray.