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dre la plume lorsque, je ne sais qui, qu'on avait appelé à la
présidence s'esquive. On prie le secrétaire de s'asseoir au
fauteuil; il se l è v e , et dit : Celui que vous avez choisi pour
votre président avu la guillotine à côté du fauteuil, et il a fui ;
c'est précisément à cause de cela que j'acceplelaprésidence...
On applaudit à tout rompre ; et sur le champ il met aux voix
l'état de permanence armée. Au même instant arrive un mem-
bre de la commune de Lyon , revêtu de son écharpe. Ci-
toyens , dit-il, au nom de la loi. je vous ordonne de vous
séparer; il y a parmi vous des agitateurs qui veulent vous
mener à la contre-révolution, et cpii répondront sur leur léle
de... Et moi, dit l'élève vétérinaire, assis au fauteuil , je t'or-
donne de sortir sur le champ ; les véritables agitateurs , les
véritables contre-révolutionnaires, c'est toi, ce sont ceux qui
t'ont e n v o y é , misérables qui faites haïr la république et la
liberté, en les souillant de sang. Sors, et va dire à les m a n -
dataires que les vrais républicains de la Guillotière sont ar-
més contre l'oppression et l'anarchie. Sors! nous dédaignons