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2G9 dre la plume lorsque, je ne sais qui, qu'on avait appelé à la présidence s'esquive. On prie le secrétaire de s'asseoir au fauteuil; il se l è v e , et dit : Celui que vous avez choisi pour votre président avu la guillotine à côté du fauteuil, et il a fui ; c'est précisément à cause de cela que j'acceplelaprésidence... On applaudit à tout rompre ; et sur le champ il met aux voix l'état de permanence armée. Au même instant arrive un mem- bre de la commune de Lyon , revêtu de son écharpe. Ci- toyens , dit-il, au nom de la loi. je vous ordonne de vous séparer; il y a parmi vous des agitateurs qui veulent vous mener à la contre-révolution, et cpii répondront sur leur léle de... Et moi, dit l'élève vétérinaire, assis au fauteuil , je t'or- donne de sortir sur le champ ; les véritables agitateurs , les véritables contre-révolutionnaires, c'est toi, ce sont ceux qui t'ont e n v o y é , misérables qui faites haïr la république et la liberté, en les souillant de sang. Sors, et va dire à les m a n - dataires que les vrais républicains de la Guillotière sont ar- més contre l'oppression et l'anarchie. Sors! nous dédaignons