Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                             171
publique, rendit inutile à Lyon l'enthousiasme des habitants,
prêts à marcher contre l'étranger ; vous nous rapportez que
les archiducs Maximilien et Ferdinand visitèrent Fourvière,
pendant le second séjour des troupes autrichiennes à Lyon, et
que le duc de Glocester y monta aussi. Eh ! que nous
importe ? Nous maudissons ces honteux souvenirs. Vous
ajoutez encore que vous avez trouvé gisant dans la poussière
des combles de Fourvière les bannières fleurdelysées et les
trophées de 1815. Que nous importe encore !
  Ainsi je me résume : l'histoire de Fourvière souvent blâ-
mable comme pensée politique, mérite tous les éloges
comme œuvre littéraire et religieuse. Aussi le succès qu'elle
obtiendra sera grand. M« Pélagaud et Lesne ont déployé
dans cette édition tout le luxe de leur typographie; M. Ley-
marie a illustré ce livre d'une vue pittoresque de Fourvières,
                                   Fleury LA SERVE.




MATANASIENNES, lettres suivies de notes sur des riens phi-
 lologiques, par un petit-neveu du prieur OGIER. L y o n ,
 Charvin, 1837, i n - 8 \

   L'annonce de ce petit livre, faite par M. Nodier dans le
dernier Bulletin du Bibliophile, nous dispensera, au grand
avantage de nos lecteurs, de celle que nous nous disposions
à faire ici nous-mêmes. Nous nous contenterons donc de
transcrire les lignes tracées par le spirituel académicien, en
prenant acte de l'engagement par lequel il les termine de nous
donner un second article, et en les faisant précéder d'un
sommaire des sujets traités par le soi-disant pelit-neveu du
prieur Ogier, auquel est due la publication dont il s'agit.
   Celte publication consiste en quatre lettres signées E. N.,
datées à'Angouléme et adressées à trois membres de l'Académie
de Lyon.