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138 enfin, en 1790, il présenta un nouveau mémoire additionnel, portant le titre de Galerie des portraits des académiciens de Lyon, nécrologe extrait du tableau historique de l'Académie, et contenant plus de cent trente éloges abrégés des membres de cette société morts depuis sa création. L'ouvrage de Bollioud-Mermet a été retrouvé en partie, il y a un an, mais il ne réalise pas l'idée que nous en avions, et n'ajoute que peu de chose aux travaux de Pernetti ; car l'au- teur s'est borné à écrire quelques sèches notices qui com- mencent invariablement par des noms de baptême, et se ter- minent par une aride nomenclature de livres. Ces notes, qui peuvent être de quelque utilité comme documents, n'ont pas la moindre valeur comme littérature. Le manuscrit de l'abbé Pernetti, auquel il est temps de revenir, ne sera peut-être pas d'une grande utilité pour les historiens de l'Académie. Néanmoins on peut y puiser quel- ques notions qui ne se trouvent pas ailleurs. Il forme un volume in-iblio de 226 pages, intitulé Journal historique de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, depuis il00 jusqu'en 1756; il est précédé d'une épître dédicatoire, écrite de la main de l'auteur, et adressée au président de Fleurieu, ancien prévôt des marchands et commandant de la ville de Lyon , secrétaire perpétuel de l'Académie, un des quarante de la Société des Beaux-Arts, etc. Il paraît, d'après quelques notes écrites par un prote et placées de distance en distance dans le manuscrit, que l'impression en avait été commencée, et que les premières feuilles en avaient été au moins composées. C'est un tableau chronologique des séances de l'Académie, avec l'indication des mémoires qui avaient été lus. Ces m é - moires n'y sont désignés que par leurs titres ; ils n'y sont pas analysés, comme ilsdevaient l'être dans l'ouvrage de Pierre Dugas. A la date de la mort de chacun des académiciens dé- cédés avant 1756 , l'abbé Pernetti a placé une courte notice biographique peu différente de celles qu'il donna, quelque