page suivante »
427 En 1621, Severt publia un ouvrage intitulé : De Athéisme et Hœresibus ; L y o n , Simon Rigaud, in-8°, et dédié au car- dinal François de Larochefoucauld , archevêque de Senlis. Le frère aîné de Severt avait été lié d'amitié avec François , et Severt lui-même l'avait connu à P a r i s , lorsqu'ils ache- vaient, lui, sa philosophie, et Larochefoucauld, son cours de théologie. Les liens et les rapports devinrent plus étroits et plus intimes avec le t e m p s , et Severt, à peine âgé de vingt deux a n s , dédia son livre De orbis catoptrici, e t c . , à Alexandre Larochefoucauld, frère cadet de François. En 1622, parut un nouvel ouvrage de Severt, VAnti-mar- tyrologe , ou Vérité manifestée contre les histoires des prétendus martyrs delà nouvelle religion; L y o n , Rigaud, in-4°. L'au- teur était e n c o r e , à cette é p o q u e , officiai, vicaire-général et grand pénitencier du diocèse de Mâcon. Thomas Severt, son grand-oncle, avait r e m p l i , dans la même église, la charge d'official, sous les évêques Etienne et Claude de Longvy, aux premières années du XVI e siècle. Ce fut en 1313 , que Thomas Severt publia son Poletus ( 1 ) , espèce de catalogue des abbayes , des chapitres et des différentes dignités du dio- cèse de Mâcon. Il paraît que Severt était de retour et fixé dans notre c i t é , lorsqu'il fit imprimer les Inventaires généraux ou lieux com- muns sur chacunes les vies excellentes des Saints de l'un et l'autre sexe; L y o n , i m p . de Simon Rigaud, aux dépens de l'autheur; 1624, 3 vol. in-4°. C'est un lourd et insipide fatras, sans goût ni critique. L'année p r é c é d e n t e , l'infatigable auteur avait mis au jour un autre ouvrage plus volumineux et aussi mal digéré : l'Anacrise des Bibles, c'est-à -dire, examens iudiciels et espreuues spéciales, fort exactes, sur chascun livre des textes sacrés, pour discerner les Bibles françoises fausses et deprauées par les he- (1) Chronologia hislor. révérend. Episcop. diœcesis Matisconensis, pag. 212 et 214, — Poletus, comme le dit 3. Severt, doit venir du mot grec iriliç, ville, ou bien de l'adjectif KC):)Ç, nombreux.