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   En 1621, Severt publia un ouvrage intitulé : De Athéisme
et Hœresibus ; L y o n , Simon Rigaud, in-8°, et dédié au car-
dinal François de Larochefoucauld , archevêque de Senlis.
Le frère aîné de Severt avait été lié d'amitié avec François ,
et Severt lui-même l'avait connu à P a r i s , lorsqu'ils ache-
vaient, lui, sa philosophie, et Larochefoucauld, son cours
de théologie. Les liens et les rapports devinrent plus étroits
et plus intimes avec le t e m p s , et Severt, à peine âgé de
vingt deux a n s , dédia son livre De orbis catoptrici, e t c . , à
Alexandre Larochefoucauld, frère cadet de François.
   En 1622, parut un nouvel ouvrage de Severt, VAnti-mar-
tyrologe , ou Vérité manifestée contre les histoires des prétendus
martyrs delà nouvelle religion; L y o n , Rigaud, in-4°. L'au-
teur était e n c o r e , à cette é p o q u e , officiai, vicaire-général et
grand pénitencier du diocèse de Mâcon. Thomas Severt, son
grand-oncle, avait r e m p l i , dans la même église, la charge
d'official, sous les évêques Etienne et Claude de Longvy,
aux premières années du XVI e siècle. Ce fut en 1313 , que
Thomas Severt publia son Poletus ( 1 ) , espèce de catalogue
des abbayes , des chapitres et des différentes dignités du dio-
cèse de Mâcon.
   Il paraît que Severt était de retour et fixé dans notre c i t é ,
lorsqu'il fit imprimer les Inventaires généraux ou lieux com-
muns sur chacunes les vies excellentes des Saints de l'un et
l'autre sexe; L y o n , i m p . de Simon Rigaud, aux dépens de
l'autheur; 1624, 3 vol. in-4°. C'est un lourd et insipide fatras,
 sans goût ni critique.
   L'année p r é c é d e n t e , l'infatigable auteur avait mis au jour
un autre ouvrage plus volumineux et aussi mal digéré :
l'Anacrise des Bibles, c'est-à-dire, examens iudiciels et espreuues
spéciales, fort exactes, sur chascun livre des textes sacrés, pour
discerner les Bibles françoises fausses et deprauées par les he-

  (1) Chronologia hislor. révérend. Episcop. diœcesis Matisconensis, pag. 212 et
214, — Poletus, comme le dit 3. Severt, doit venir du mot grec iriliç, ville,
ou bien de l'adjectif KC):)Ç, nombreux.