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358 officiers de paix de la municipalité de Paris, porteurs d'ordres de l'adminis- tration de police, en vertu desquels, et pour mettre à exécution l'arrêté du comité de sûreté générale de la Convention nationale, dont la teneur est que tout voyageur, arrivant des départements du midi, et notamment de la mu- nicipalité de Lyon, seront arrêtés, leurs papiers scrupuleusement examiner, et les personnes reconnues suspectes mises en état d'arrestation. Pourquoi lesdUs Sadome et Arbeltier ont conduit pardevant nous, maire cl officiers municipaux, procureur de la commune et notables du conseil-général de Ris, département de Seine-et-Oise , district de Corbeil, le citoyen Jean- Baptiste Basset, courrier extraordinaire expédié de Lyon pour Paris , muni d'un passeport pour Mà con , visé par la municipalité provisoire de Lyon , laquelle le déclare bon pour Paris; ledit Basset, porteur aussi de dépècbes pour le directoire des postes, et d'une missive particulière, tous lesiits pa- piers ayant décachetés au district de Roanne , comme il appert au procès- verbal d'autre part, nous avons, au terme de l'ordre dont les susnommés sont porteurs, arrêté ledit citoyen Basset, et procédé de rechef à la perqui- sition de ses papiers, et ce pour exercer ta plus active surveillance : ouver- ture et lecture faite de toutes les dépêches , n'y avons rien trouvé de sus- pect, et de suite les avons recachetées et scellées du sceau de la municipa- lité de Ris. Pourquoi avons dressé et signé le présent-verbal, tant pour ser- vir audit citoyen Basset que pour la conservation de tous droits. Signé au registre, Bailly, maire, Mangeon, officier municipal, Montier, procureur de la commune, Chercy Delaroche , notable , Arbeltier, Sadome, Galois , secrétaire-greffier. Pour copie conforme , signa Galois, secrétaire-greffier. Vu par nous, commissaire du pouvoir exécutif à Fromenteau, le 14 août, à sept heures et demie de relevée. Signe' Rumblot, Royer. Pour copie conforme à l'original, Buos. Le citoyen Senterre, directeur des postes à Lyon, au directoire des postes. Le i a a o û t , à une heure du matin. Lorsque je vous écrivais, citoyens, hier au matin , pour vous pressentir sur les différents obstacles qui pouvaient s'opposer à la régularité de la mar- che des courriers parlant ou arrivant à Lyon ; lorsque je vous rendais compte des retards considérables qu'éprouvaient déjà les courriers de Slrasbcuirg et de Genève, qui devaient arriver ici le 9. courant, et qui n'étaient pus