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porte S. George, en vne petite colline , dépendant du Prieuré
de S. Hirigny, vis à vis de l'hospice des pestiférez, et en
fut la première pierre posée en l'an 1581, où ie fis graver
ces mois :
                        D. 0 . M.
                ET BEATO ROCHO
           INTERCESSORI : OB AVERSAM
  CIVITATE PESTEM : P. DEPINAC ARCHIEPISCOPYS.
              FRANC. DE MANDELOT
     YICEREX: CLERYS, CONSVLES, OMNIYMQVE
         ORDINVM CIVES : SACELLVM HOC
                  VOVERE 1577.
             CONSTRVCTYM EST STIPE
                COLLATITIA. ANN.
                   M. D. LXXXI.
   Elle fut commise à la garde des Frères Minimes et on y va
solennellement en procession, tous les ans, le vendredy d'après
Pasques (1). » Ce vœu fut renouvelé jusqu'en 1780. Vendue
ensuile comme propriété nationale, la chapelle fut détruite.
   Rubys publia en 1577, son Discours sur la contagion de
peste qui a été ceslc présente année en la ville de Lyon, contenant
les causes d'icelle, l'ordre, moyen et police tenue pour en purger
nettoyer et deliurer la ville, Lyon, par Jean d'Ogerolles, in-8.
de 44 pages. Suivant un acte consulaire du 17 septembre 1577,
raaistre Antoine Gryphius reçut 25 livres pour l'impression de
ce Discours, qui porte la date du VIII août 1577, et à la fin
la signature de Cl. de Rubys, est adressé à Nicolas de Bauf-
fremont baron de Senecey. En retranchant tout ce qu'on
trouve d'étranger au sujet, ainsi que les citations dans les-
 quelles Rubys a noyé son récit, ce Discours peut se réduire
 à ces quelques pages
   « Monseigneur             , si la contagion de peste eut esté telle


   (1) Rubys , Hist. de lyon, pag. £28.